Voici quelques auteurs qui m’accompagnent et nourrissent ma sensibilité d’être et mon écoute en tant que psychologue, psychanalyste.
Ce sont de belles écritures, qui touchent au-delà des mots, qui jouent avec les mots, qui parlent les maux.
Des lectures qui finement invitent du côté de la philosophie, des arts, de la psychanalyse, de la littérature.
Peut-être trouverai-je à vous en dire davantage …. mais, pour l’heure, voilà déjà ces propositions:
François Cheng
Et le souffle devient signe – Portrait d’une âme à l’encre de Chine – 2001.
L’un vers l’autre – En voyage vers Victor Segalen – 2008.
Quand reviennent les âmes errantes – 2012.
Cinq méditations sur la mort – 2013.
Entre philosophie et psychanalyse :
Emmanuel Lévinas
Annie Dufourmantelle
En cas d’amour – Psychopathologie de la vie amoureuse – 2009.
Eloge du risque – 2011
Michèle Bertrand
La pensée et le trauma – Entre psychanalyse et philosophie – 1990.
Roland Barthes
Fragments d’un discours amoureux – 1977.
Jean-Bertrand Pontalis
Le songe de Monomotapa – 2009.
Réflexion sur les amitiés.
Entre psychanalyse et travail social:
Joseph Rouzel
La supervision d’équipes en travail social – 2007
Ecriture à caractère biographique:
Lydie Salvayre
7 femmes – Emily Bronte, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes – 20
Charles Juliet
Lambeaux – 1995.
Traversée de nuit – Journal 2 1965-1968 – 1997.
Du côté des romans, de la littérature:
Philippe Grimbert
La petite robe de Paul – 2004
La mauvaise rencontre – 2009.
Delphine de Vigan
Un soir de décembre – 2005.
Un homme de 45 ans, menant une vie confortable et soudain l’envie d’écrire, le succès et des lettres d’admirateurs dont celles de Sara.
Une femme qu’il a peut-être oubliée, qui peu à peu refait surface, qui creuse son désir. D’une écriture qui tient en haleine, qui frôle les bords, nous emmène aux seuils de nous-même. Seuil de la folie, du désir, du soi profond, à s’y perdre ou se trouver … autrement, différent d’avant.
Les heures souterraines – 2009.
Jeanne Benameur
Avec « Laver les ombres » (2010):
Jeanne Benameur nous propose sous forme de onze « tableaux » écrits, comme un dialogue dans l’absence, entre mère et fille, un questionnement sur ce qui peut être dit, le tout dire, est-ce que dire peut « tuer » (tu es! Nommer …)?
Les mots comme des tranchées en état de guerre, ces éclats de bombe intérieurs que les non-dits creusent dans une temporalité suspendue, qui met en haleine, à la fois avec retenu et dans ce temps qui court et qui annonce sa fin. Des mots de chacune, en chacune, qui tendent vers l’autre, l’autre du passé, celle restée en route, arrêtée dans l’élan et sur son chemin, et puis l’autre à qui transmettre coûte que coûte.
La vie a un prix!
Celui d’une bataille avec ses propres démons intérieurs. Un combat dans lequel tout peut être perdu, jusqu’à l’ombre de soi-même. Un combat où gagner, c’est ce en quoi il faut croire, à défaut de pouvoir le vivre …
Traversées aussi des questions de l’amour avec ses énigmes. Le don, se donner à une autre, à un autre. En quoi une main caressée peut tenir en vie! La double face de « l’hainamoration », amour/haine. L’impossible de l’amour.
Des questions que toute femme, donc, peut être invitée à traverser pour peu qu’elle s’y ose!
Yôko Ogawa
La formule préférée du professeur – 2005.
Les tendres plaintes – 2010
Du côté de l’art
L’Ordre du Monde – de l’artiste peintre indienne, Sujata Bajaj et textes de Jean-Claude Carrière et Lorette Nobécourt.
Fabienne Verdier
Passagère du silence – 2003.
Charles Juliet
Giacometti – 1990
Entretien avec Fabienne Verdier – 2007.